- 03 février 2021
- En Françoise Soetens
- | Source: Projecto
La sécurité du plus grand campus technologique d'Europe
par Fichet Security Solutions Belgium
BeCentral est un campus numérique créé en 2017 à l’initiative d’un groupe d’entrepreneurs passionnés désirant rendre le monde numérique accessible à tous et répondre ainsi à la problématique de l’emploi dans ce secteur et au manque de talents. La structure de BeCentral est composée actuellement de 62 investisseurs indépendants. L’idée était de réunir sous le même toit des chercheurs d’emplois, des étudiants et le monde de l’emploi.
Le choix de l’implantation du campus a été stratégique et s’est porté sur un lieu, on ne peut plus stratégique, en Belgique, un lieu qui brasse chaque jour, pas moins de 60.000 voyageurs, à savoir la gare centrale de Bruxelles.
Sur 3 étages
Créée en 2017, la start-up BeCentral occupe aujourd’hui une surface de 6.500 m2 (environ 2.000 m2 en 2017) sur 3 étages au-dessus de la gare centrale. Les locaux sont loués à la SNCB et étaient, au départ, sécurisés par les soins du propriétaire des lieux. Mais cela ne laissait aucune indépendance à BeCentral qui devait faire appel aux services de la SNCB quand il souhaitait adapter les badges en fonction des visiteurs et de l’attribution des différents locaux.
175.000 personnes en deux ans
Et comme BeCentral accueille des écoles numériques, des start-ups et des ONG dans un écosystème entrepreneurial, le cap des 10.000 personnes par an (prévu dans le plan initial) qui devaient fréquenter les lieux a rapidement été dépassé. Aujourd’hui, pas moins de 175.000 personnes ont été formées et inspirées par la communauté de BeCentral au cours des 24 derniers mois. Ce qui représente presque la population de Beveren (Flandre), d’Etterbeek (Bruxelles) ou Verviers (Wallonie).
Sécurisation des lieux
2.924 nouveaux professionnels du numérique ont ainsi été formés à ce jour par les résidents de BeCentral qui compte 11 écoles techniques pour adultes, enseignant le développement web, le marketing numérique, l’intelligence artificielle, la cybersécurité et l’entrepreneuriat. Autant dire qu’il était important de sécuriser les lieux tant pour les personnes qui fréquentent BeCentral que pour les usagers et le personnel de la gare. Il était donc grand temps d’adapter le système de sécurisation à cette fréquence en croissance exponentielle.
Fichet Security Solutions

"Nous avons donc fait appel à la société qui assurait déjà la sécurité des bâtiments de la SNCB, à savoir l’entreprise Fichet Security Solutions Belgium", nous dit Charlène Crespel, COO de BeCentral.
Depuis des années, cette société met sa créativité et son savoir-faire au service de la sécurité de ses clients dans un monde jalonné de risques physiques et numériques Et comme son point fort est de permettre aux clients de gérer leur propre sécurité, le message était très parlant pour BeCentral qui a donc décidé de confier cette réalisation à Fichet qui depuis plus de 200 ans déjà a l’innovation en matière de sécurité profondément ancrée dans son ADN.
Totale autonomie
"Les lecteurs extérieurs ont ainsi été remplacés en totalité", nous dit Charlène. "Toute l’installation a été redessinée sans oublier les entrées sur la rue. Nous voulions absolument pouvoir programmer nous-mêmes nos badges et avoir ainsi notre pleine autonomie en matière de sécurité. La sécurisation a toutefois été réfléchie en synergie avec la SNCB".

Accès sans câblage
A cette fin, Fichet Security Solutions Belgium a proposé l’installation de 40 ID Lock avec SM 400 (concentrateurs d’accès IP) et SM 100 (contrôleur d’accès) et 5 Prostyl (contrôle d’accès sécurisé).
La solution SMI-ID Lock permet de répondre aux besoins du marché de la sécurité électronique pour des accès sans câblage et en utilisant des badges d’accès sécurisés. L’installation a été très rapide. Il n’a même pas fallu deux jours complets.
Le prix de l’indépendance
"L’avantage de ce système est qu’il nous permet une programmation autonome des badges et donc une très grande indépendance pour modifier les accès et créer les badges", nous dit Charlène.
"L’inconvénient majeur, c’est son coût assez élevé pour une start-up comme la nôtre et aussi le fait que le système fonctionne sur piles, ce qui n’est pas très écologique », précise-t-elle encore. « Mais la principal pour nous c’est d’avoir acquis notre totale indépendance en la matière et de ne plus être soumis aux règles de la SNCB. Notre indépendance, valeur chère à notre start-up, était donc à ce prix".
"L’avantage de ce système est qu’il nous permet une programmation autonome des badges et donc une grande indépendance"
